baia pontier

C'est avec le crayon et le fusain que je réalise mes premières esquisses, intuitivement je me consacre de nombreuses années à la réalisation de portraits, toujours en gris, noir et blanc.

En 1992, je rencontre Robert Beaube dans son atelier de Chateauneuf-de-Gadagne, qui m'a guidée dans l'apprentissage de la peinture à l'Huile ; après les visages, je peins alors la Provence, source inépuisable de sujets riches en couleurs et en lumières. La peinture au couteau à peindre s'est très vite imposée à moi, j'ai ainsi pu travailler les textures par empâtements.

 

J'ai senti le besoin de revenir à mes premiers amours : le gris, noir et blanc, en me servant de mon expérience acquise en couleurs. Le besoin aussi, d'épurer mes toiles, en transformant les détails en simples touches de couleurs, en jouant avec l'intensité, le degré plus ou moins fort que peut prendre une même couleur.

 

Je mets en lumière les nuances de gris, j'essaie de faire ressortir une atmosphère, une ambiance. J'y ajoute quelques notes de couleurs qui rehaussent le tableau.

Le gris n'est pas au sens strict du terme une couleur, c'est plus une valeur d'intensité. Le gris est souvent ramené à un univers monotone, fade, empreint de solitude et de tristesse...

Bien au contraire ; je trouve cette couleur élégante, Cette teinte a le mérite d'être douce, plutôt apaisante et calme.

 

Je m'intéresse aux expositions de mes contemporains. J'admire les dessins de Picasso, la nostalgie d'Edward Hopper, les couleurs chantantes de "Claude Monet", la modernité de Nicolas de Staël.

 

Je participe à de nombreuses manifestations des "Peintres dans la rue" et autres concours, qui m'ont valu la reconnaissance des jurys et du public.